Mon blog
Blog
Yǎng Shēng Fǎ 養生法
Posted on January 4, 2021 at 11:27 AM |
![]() |
La médecine chinoise antique n'était pas l'étude de la maladie, mais une méthode pour nourrir le principe vital ou méthode pour nourrir la vie/le vivant (Yǎng Shēng Fǎ 養生法) La théorie était simple et certaines écoles chamaniques taoïstes l'utilisent encore, plus le Zhēng Qì 正气 (Souffle vital sain) est fort, issue du Yíng Qì 营气 (Souffle vital nourriciè) et du Wèi Qì 卫气 (Souffle vital protecteur), moins le Xié Qì 邪气 (Souffle destructeur/pathologique) a de chance de pénétrer l'organisme et de le rendre malade. La maladie est une lutte entre l'agent pathogène et le Souffle vital sain. En rétablissant le Souffle sain par différentes méthodes en fonction de l'état du Souffle vital du patient et de ses "aspirations", de son mode de vie, le facteur pathogène sera expulsé hors du corps. Ensuite, le thérapeute doit transmettre une méthode pour renforcer ce Souffle sain pour que les facteurs pathogènes de ce types ne puissent plus envahir l'organisme. |
Règles de l'école ésotérique taoïste :
Posted on June 27, 2015 at 12:04 PM |
![]() |
- Je ne
pratique pas pour mon propre compte mais avec le vœux que la réussite de
ma pratique puisse sauver tous les êtres ; - Les mérites que j'aurais
acquis seront transférés aux êtres et aucun ne me reviendra. Ces règles, sont pour moi le principe d'une pratique correcte. |
Serment de l'éthique médicale chinoise de Sun Si-Miao
Posted on June 27, 2015 at 12:01 PM |
![]() |
«Tous les grands médecins qui traitent des maladies doivent calmer leur
Shen (esprit) et se concentrer, n'avoir ni désir ni demande. Éprouvant
d'abord de la compassion de leur cœur, faisant le serment de sauver
l’humanité de la souffrance. Si quelqu'un avec une maladie demande
l'aide d'un thérapeute, il ne faut pas demander s'il est riche ou pauvre,
vieux ou jeune, beau ou laid, ennemi ou de la famille ou ami, chinois
ou étranger, stupide ou sage, ils doivent tous être traités de la même
façon, comme s'ils étaient quelqu'un de notre famille. De plus, (le
médecin) ne doit pas regarder devant ou derrière, ni s’inquiéter ni se
demander si ça sera faste ou néfaste mais doit protéger la vie. Il verra
la souffrance et le tourment d'autrui comme les siens, attristé
profondément dans son cœur. Il ne devra pas éviter les dangers et les
difficultés, de jour comme de nuit, dans le froid ou la chaleur, de faim
ou de soif ou fatigué, il devra sauver (le malade) de tout son cœur, il
ne prendra pas d'excuse pour refuser et ne prendra pas de grands airs. Ainsi, il sera considéré comme un grand médecin par le peuple, s'il va à
l'encontre (de ces principes) il sera considéré comme un grand voleur
de l'humanité.» |
Histoire du Qi Gong et de la Médecine Traditionnelle Chinoise
Posted on March 11, 2015 at 8:08 AM |
![]() |
La médecine énergétique s’est développée
en Chine pendant des milliers d’années. Bien
que l’art et les compétences cliniques du Qi Gong médical chinois soient
considérés comme faisant partie intégrante de la médecine traditionnelle
chinoise contemporaine, ses origines historiques remonteraient bien au-delà de
l’invention de l’écriture. Dans la Chine ancienne, la médecine
énergétique et toutes les formes de guérison appartenaient exclusivement au
domaine des chamans tribaux. Le Qi Gong était alors connu sous d’autres
appellations, par exemple, le Xing Qi
(favorisant la mise en circulation du souffle du Qi), le Tuna (exhalaison et inhalation) et le Dao Yin (harmonisant le corps, le souffle et l’esprit par le
mouvement des membres et du torse). Selon la tradition, l’origine de la
magie taoïste, des pratiques ésotériques du Qi Gong et de l’acupuncture a
toujours été liée à Huang Di, l’Empereur jaune.
On dit que l’Empereur jaune pratiquait
des exercices de respiration et de méditation de Qi Gong, l’alchimie interne,
la phytothérapie, l’alchimie sexuelle et qu’il a vécu jusqu’à l’âge avancé de 111ans. Les discussions de Huang Di avec ses
conseillers en chef de médecine, Qi Bo et Lei Gong, sur la santé et la
longévité ont été finalement rapportées en douze manuscrits, au cours de la
période des « Royaumes Combattants » (5 siècle av.
J.-C.). Cette œuvre est connue sous le nom de Huang Di Nei Jing (Canon Interne de l’Empereur jaune). Selon Les Biographies des immortels,
rédigés durant la dynastie Han (206 av. J.-C. – 220 ap. J.-C.), l’Empereur
jaune possédait des pouvoirs magiques lui permettant de contrôler et de
commander diverses divinités et entités spirituelles. La dynastie Zhou (1028-221 av.
J.-C.) Au cours de la dynastie Zhou, l’ancien
livre de divination, connu sous le nom de Yi Jing (I King ou Yi King) ou Livre des Mutation, a été publié,
devenant la base théorique de l’apprentissage du Qi Gong. Dans la Chine
ancienne, il n’existait pas de distinction précise entre l’étude de la médecine
et de la divination. Le Qi du Ciel se référait à l’étude de l’astrologie
chinoise, le Qi de la Terre à l’étude du Feng Shui et le Qi de l’Homme à
l’étude du Yi Jing. Le Yi Jing appelé, à l’origine, Zhouyi (les mutations de Zhou)
représente le principe primordial de la culture chinoise, influençant les
concepts fondamentaux de la médecine traditionnelle et enraciné dans
l’interaction du Ba Gua (les Huit
Trigrammes) prénatal et postnatal.
Les Anciens Chinois croyaient en
l’existence d’une connexion énergétique et spirituelle unique d’un individu,
dès sa naissance, avec les huit champs énergétique qui se manifestaient à
l’intérieur des huit directions du Ba Gua.
Cette relation était si importante que le célèbre physicien de la période Han,
Sun Si-Miao, dit un jour : « Vous
ne pourrez pas maîtriser la médecine sans avoir étudié le Yi Jing. »
En réalité, selon l’historien médical Yang Li, aucun docteur de l’histoire
médical chinoise n’étudia le Huang Di Nei
Jing sans avoir consulté au préalable le Yi Jing.
Pendant la période des Printemps et
Automnes (770-476 av. J.-C.) et des Royaumes combattants (475-221 av. J.-C.),
la Chine ancienne à fait l’expérience d’un phénomène académique littéraire sans
précédent, connu sous le nom de « l’Assertion des cent écoles de
pensée ». Ce mouvement a permis de développer et d’affiner plus avant le
Qi Gong. A cette époque, celui-ci avait déjà
considérablement évolué depuis sa pratique dans les anciens rituels culturels
pour favoriser les performances à la chasse et dans les danses cérémonielles. Les Chinois ont commencé à appliquer, de
manière intensive, le Qi Gong à la pratique médicale et la première monographie
réunissant le Qi Gong et la médecine a été rédigée au cours de la période des
Royaumes combattants dans le Huang Di Nei
Jing. Dans ces douze manuscrits sont répertoriés cinq méthodes
thérapeutiques, l’application des neuf aiguilles, des décoctions et plantes, la
moxibustion, l’usage des aiguilles de pierre, le massage et l’apprentissage du Dao Yin ou Tao Yin (auquel est inclus le Qi Gong). On y trouve également des
théories fondamentales et des formes d’entraînement au Qi Gong pour entretenir
la santé. Le Huand
Di Nei Jing correspond au moment où le Qi Gong a été introduit pour la première
fois sous une forme méthodique et théorique dans l’histoire de la Chine. De
nombreux philosophes de renom, tels que Laozi et Zhuangzi (les pères fondateurs
du Taoïsme) et Confucius, ont tous été alors reconnus publiquement comme de
grands maîtres de Qi Gong. Selon le Shi
Ji (Chroniques de l’historien), le grand physicien, Bian Que, utilisait le Tao Yin et le massage pour traiter les
maladies. Lors de la période des Royaumes
combattant, Lao-Tseu (Laozi, le Vieux), auquel on attribue le Dao De Jing (Le Livre de la Voie et de
la Vertu, Tao Te King), était considéré comme le philosophe taoïste prééminent
et l’on appelait ses disciples Huang Lao Tao (La voie de l’Empereur jaune et du
Vieux). Des archives concernant les méthodes
d’entrainement et la théorie du Qi Gong ont été rassemblées, au tout début de
cette époque, dans le Xing Qi Yu Pei Ming
(Inscriptions du pendentif de jade de Qi Gong) et dans le Zhou Yi Can Tong Qi (Les annales des principes des mutations
établies sous la dynastie Zhou). La dynastie Qin (221-206 av.
J.-C.) Au cours de cette période, le Premier
ministre des Qin, Lu Buwei, a rédigé Le
Livre du Printemps et de l’Automne de Lu dans lequel il a regroupé de
nombreuses pratiques taoïstes issues de « l’harmonie entre le Ciel et
l’Homme » et relatant les effets des changements saisonniers et autres
forces de la nature sur le corps humain. L’ancien livre taoïste La manière de cultiver la vie, contenant
l’entrainement Tao Yin, des régimes
diététiques et des pratiques sexuelles, a également été écrit à cette époque. La dynastie des Han
occidentaux et des Han orientaux
(206 av. J.-C. – 220 ap.
J.-C.) La plupart des premières prescriptions
d’exercices de Qi Gong médical avaient pour origine les arts martiaux et les
mouvements des animaux. En 1972, les archéologues ont commencé à
mettre au jour, dans la province d’Hunan, les tombeaux Mawangdui datant de la
dynastie Han et ont découvert, dans l’une d’elles, une relique en soie
représentant des dessins de postures du Tao
Yin (connu également sous le nom de Tao
Yin Tu) remontant d’avant le 3 siècle av. J.-C. Ce manuscrit de soie est considéré comme
le premier recueil complet des mouvements de Qi Gong et connu sous le nom Dessins du souffle Tao Yin de la dynastie
Han. La description des postures et le nom
des maladies qu’il permettait de traiter sont inclus dans ces quarante-quatre
anciennes illustrations de Qi Gong traditionnel. Plus de la moitié de ces
positions sont basées sur le mouvement des animaux.
Au cours de la dynastie Han, un
physicien de renom appelé Zhang Zhongjing a mentionné, dans son livre Jin Kui Yao Lue (Synopsis des
prescriptions de la chambre dorée), que le Tao
Yin, le Tuna (exhalaison et
inhalation), le massage, l’acupuncture et la moxibustion devaient être utilisés
pour purger les Méridiens du corps, réguler le Yin et le Yang et traiter les
maladies.
En même temps, le grand physicien et
alchimiste taoïste Hua Tuo a créé une méthode d’entraînement physique de Tao Yin connue sous le nom de Wuxinqi (Le jeu des cinq animaux). Ces
cinq exercices étaient basés sur l’imitation de la gestuelle et du comportement
du cerf, de l’oiseau, du singe, du tigre et de l’ours.
Leur objectif initial est d’aider le
praticien à améliorer sa santé et à enrayer la maladie en ouvrant les Méridiens
du corps afin de cultiver l’essence (Jing), l’énergie (Qi) et l’esprit (Shen).
Chacun des cinq animaux fait référence à un organe interne spécifique, par
exemple : La
forme du cerf : stimule et
renforce le fonctionnement du Foie et de la Vésicule biliaire, étire et
raffermit les jambes, la colonne vertébrale et la taille et permet d’améliorer
la souplesse du corps ; La
forme de l’oiseau : stimule et
renforce le fonctionnement du Cœur et de l’Intestin grêle, améliore
l’équilibre, ouvre les articulations, soulage de la congestion et permet de
refroidir le corps ; La
forme du singe : stimule et
renforce le fonctionnement de la Rate et de l’Estomac ; La
forme du tigre : stimule et
renforce le fonctionnement des Poumons et du Gros Intestin ; La
forme de l’ours : stimule et
renforce le fonctionnement des Rein et de la Vessie, permet de développer le
pouvoir enraciné, renforce les os, et aide à réchauffer le corps. A la fin de la dynastie Han, l’adepte
taoïste Wei Bo Yang a écrit le classique Cantongqi
(Traité de la triple unité) dans lequel il relate l’alchimie interne du
souffle du Qi Gong, la transformation du Qi et de la double culture des
pratiques sexuelles. Le Taiping Jing
(Le Livre de la grande paix), paru conjointement, propose une synthèse de
plusieurs enseignements taoïstes traditionnels hérités de Huang Lao. La période des Trois Royaumes
(220-280 A.D.) Au cours de cette période, de nombreuses
personnes pratiquaient le Qi Gong, y compris plusieurs savants, physiciens, et
alchimistes de renom. Ji Kang (224-263 A.D.), célèbre érudit et musicien au
cours de la dynastie Wei (220-265 A.D.), a écrit le Yang Sheng Lun (De la préservation de la santé) et Da Nan Yang Sheng Lun (Des difficultés
de la préservation de la santé), décrivant plusieurs exercices de Qi Gong
utilisés à des fins thérapeutiques. La dynastie Jin (265-420 A.D.) Le classique taoïste fondamental Huang Ding Jing (Le Livre de la cour
jaune) a été publié au cours de la dynastie Jin et est lié à la raison pour
laquelle l’école de pensée du Nei Dan
(l’alchimie interne) est devenue la fondation primordiale à tout entraînement
de Qi Gong. Ce texte explique en profondeur les composants clés de la pratique
taoïste, y compris la capacité à emmagasiner l’énergie interne ainsi que la
régulation des trois Dantian (points
de chaleur - réservoirs d’énergie). Ge Hong (284-364 A.D.), un autre érudit,
physicien et alchimiste taoïste renommé, qui a vécu au cours de la dynastie des
Jin orientaux, est l’auteur d’un abrégé d’importance relatif à la théorie et à
la pratique taoïste. Dans son livre Baopuzi
(Traité du maître qui embrasse la simplicité), il décrit les techniques
permettant de développer la longévité physique (en utilisant des exercices
statiques de Qi Gong pour entretenir le Jing et le Qi) et l’immortalité
spirituelle.
Ce texte est toujours considéré,
actuellement, comme l’un des écrits les plus influents qui a contribué au
développement de la pratique du Qi Gong.
La période des dynasties du
Nord et du Sud (386-588 A.D.) Tao Hongjing (465-536 A.D), un savant
taoïste réputé, qui vécut au cours de la dynastie du Sud, à réactualisé
l’ancien livre taoïste du Qi Gong, Yang
Xing Yan Ming Lu (Annales pour entretenir sa propre nature et sa
longévité). C’est au cours de cette période que la célèbre monographie de Qi
Gong taoïste Huangting Nei Jing
(Classique sur l’entretien de la quintessence) et un important livre de
référence de Qi Gong taoïste, Huang Hai
Jing (Entretien de la mer et de l’essence), ont été compilés. Au cours de la dynastie des Liang du Sud
(520-556 A.D.), le moine bouddhiste indien Da Mo (Bodhidharma) a parcouru la
Chine pour enseigner un style hétérodoxe de bouddhisme tantrique. En 527 A.D.,
Da Mo s’est rendu au temple shaolin situé sur la montagne Song, dans la
province du Henan où ont été conçus les célèbres exercices de Qi Gong
d’étirement des Muscles et Tendons (Yi
Jin Jing) et de purification de la Moelle et de l’Esprit (Xi Sui Jing). Les dynasties Sui et Tang
(581-907 A.D.) Pendant ces deux dynasties, on a utilisé
le Qi Gong de manière intensive en application clinique, avec le massage du Qi
de Laozi et divers autres exercices. En raison de la grande efficacité de ces
puissants moyens de guérison, ces anciens protocoles de Qi Gong ont été
rassemblés dans trois classiques médicaux : Zhu Bing Yuan Hou Zong Lun (Traité général sur l’origine et les
causes des maladies), Bei Ji Qian Jin Yao
Fang (Mille prescriptions en cas d’urgence) et Wai Tai Mi Yao (Secrets médicaux d’un notable) qui comportaient les
méthodes détaillées d’entrainements. Le plus célèbre physicien et alchimiste
taoïste de la dynastie Tang (618-907 A.D.) se nommait Sun Simiao. Auteur
prolifique, il a considérablement contribué à promouvoir la médecine chinoise
et la pratique du Qi Gong. Bien que l’on pense généralement que les premières
planches d’acupunctures ont été établies au cours de la dynastie Han (206 av.
J.-C.-220 ap. J.-C.), on a imputé à Sun Simiao la paternité de celles
représentant le corps en vues antérieure, postérieure et latérale, présentant
les Douze Méridiens principaux en fonction des couleurs des Cinq Eléments,
ainsi que les Vaisseaux Extraordinaires représentés représenté par une sixième
couleur. Ce document est encore utilisé de nos
jours dans toutes les universités de médecine traditionnelle chinoise et dans
les collèges et clinique du monde entier. On doit également à Sun Simiao
l’introduction du système d’unités de mesure proportionnelle (appelé cun) permettant de situer précisément
les points des Méridiens. Un autre physicien du nom de Chao Yuan
Fang a ajouté, dans son ouvrage Zhu Bing
Yuan Hou Zong Lun (Traité général des origines et des états de maladies),
250 méthodes permettant de renforcer la circulation énergétique interne et
externe du corps par diverses pratiques de Qi Gong.
Les dynasties Song, Jin, et
Yuan (960-1368 A.D.) Au cours de ces dynasties, on a assisté
à un regain d’intérêt pour le Nei Dan taoïste (alchimie interne), utilisé comme
partie intégrante des exercices de Qi Gong. Des développements plus importants
orientés vers la remise en forme physique ont émergé, tandis que l’on
commencé à s’intéresser particulièrement
au domaine de la santé et aux bienfaits thérapeutiques des exercices et de la
méditation liés au Qi Gong. Su Shi (1037-1101 A.D.), écrivain
célèbre de la dynastie Song du Nord (960-1127 A.D.) a soutenue avec beaucoup
d’enthousiasme ses effets curatifs.
De nos jours, ses idées continuent à
influencer la pratique du Qi Gong médical.
Dans le même temps, un philosophe de la
dynastie Song du Nord, du nom de Zhou Dunyi (1017-1073 A.D.) et un philosophe
de la dynastie Song du Sud, appelé Zhu Xi (1130-1200 A.D.) ont développé une
forme de Qi Gong basée sur le néoconfucianisme. Cette méthode préconisait le
principe de la « quiétude » de la méditation et l’étude du Tai Ji Tu Shuo (l’explication du Yin et
du Yang dans le symbole du Tai Ji). Parmi les nombreux maîtres taoïstes dont
les œuvres ont contribué à promouvoir le Qi Gong, il faut citer Zhang Boduan
dont les écrit comprenaient des explications raisonnées des principes du
avancés taoïstes issus de l’école de Taoïsme du Quan Zhen (Vérité Intégrale).
Parmi toutes ses publications, on retiendra : Le secret de l’ouverture du défilés de montagne, Le traité des 400
caractères sur l’élixir doré et Comprendre la réalité. La dynastie Ming et les
dynasties Qing (Mandchou) (1368-1911) Au cours des dynasties Ming et Qing, le
Qi Gong a été largement adopté par tous les physiciens pour le traitement des
maladies et l’entretient de la santé. Au début de la dynastie Ming (1368-1644
A.D.), deux manuels médicaux ont fait état des débats sur les effets et les
applications adoptées du Qi Gong : Yi
Jing Su Hui Ji (Rappel de classique médical) de Wang Lu et Wan Mi Zhai Yi Shu Zhong (Les dix livres
médicaux de Wan Mi Zhai) de Wan Jin. Au cours de la dynastie Ming, le grand
physicien et maître en Qi Gong, Li Shizhen (1518-1593 A.D.) a appliqué de
manière intensive l’usage du Qi Gong à ses traitements médicaux. Sous la dynastie Qing (1644-1911 A.D.)
les techniques du Tao Yin (Daoyin)
étaient fréquemment mentionnées dans le célèbre opus médical connu sous le
titre de Gu Jin Shu Ji Cheng (Recueil de livres anciens et modernes) écrit par
Chen Menglei. Dans le Zhang Shi Yi Tong (l’expérience médicale selon Zhang),
compilé par le célèbre physicien Zhang Lu, on trouve pour la première fois dans
l’histoire de la Chine, les déviations du Qi (énergie). La République de Chine
(1912-1949 A.D) Durant cette période, le pays a souffert
des répercussions de l’invasion étrangère ainsi que de la corruption des
pouvoirs impérialistes. La confusion et les luttes intestines entre les chefs
militaires ont terriblement bouleversé le pays entrainant l’arrêt du
développement du Qi Gong et de la médecine chinoise. La République populaire de
Chine (de 1949 à nos jours) En 1953, Liu Guizhen a réactualisé le Qi Gong Liao Fa Shi Jian (Application du
Qi Gong à la pratique médicale), et l’expression « le Qi Gong pour la
santé » est devenue très courante en Chine. En 1955, le premier sanatorium
adapté au Qi Gong a été créée dans la ville de Tangshan, le révélant ainsi au
grand public. En 1956, on a créée des ateliers de Qi
Gong pour accueillir un groupe d’élite de professionnels et plusieurs instituts
et cliniques ont ouvert leurs portes dans l’ensemble du pays. La thérapie du Qi Gong a été soutenue par le
gouvernement et, en octobre 1959, la première conférence nationale d’échange
sur l’expérience du Qi Gong, sponsorisée par le ministère de la Santé publique
de la république populaire de Chine, s’est tenue à Beidaihe. Les participants
venaient de 64 collèges et instituts médicaux de 17 provinces.
De 1966 à 1976, pendant la grande
révolution culturelle prolétarienne, le président Mao Zedong a déployé les
gardes rouges afin d’accentuer la politique visant à « se débarrasser de
l’ancien pour faire place au nouveau ». il interdit la pratique des arts
martiaux chinois et de l’entraînement du Qi Gong. La plupart des adeptes se
sont exilés à Taiwan, car ils étaient devenus des clandestins (on leur
interdisait toute pratique physique personnelle spécifique) ou furent envoyés
dans des champs de « rééducation ». Le président Mao a également
publié un décret prohibant la pratique de la médecine chinoise obligeant tous
les praticiens à étudier la médecine occidentale. Avec moins de 30 000 spécialistes
occidentaux dans tout le pays, les Chinois ont été soudainement confrontés à un
sérieux problème : de longues files d’attente de patients s’étalaient sur
des kilomètres devant les hôpitaux. Les docteurs qui travaillaient
continuellement sept jours sur sept, étaient totalement épuisés. C’est à ce moment que l’un des membres
du cabinet du président Mao a contracté un cancer (une leucémie) que les
méthodes médicales occidentales ne pouvaient enrayer. Ayant appris qu’un maître
en Qi Gong vivait dans la clandestinité à Beijing (Pékin), il est allé le
trouver pour obtenir son assistance et un traitement. Au bout de trois mois, il
était totalement guéri. Il a raconté son expérience au président Mao qui,
constatant la crise courante affectant durement le domaine de la santé, a
réévalué sa politique et encouragea la formation des nombreux « médecins
aux pieds nus » de la médecine traditionnelle. Le gouvernement s’est ensuite intéressé
à la redécouverte des anciens trésors de la médecine chinoise ; des
hôpitaux et des cliniques ont rouverts leurs portes dans tout le pays. Pour
combattre la crise courante, la nouvelle politique gouvernementale a décrété
que tout patient souffrant d’une maladie chronique devait recevoir une carte
d’accès pour l’hôpital. Cette dernière consistait en une feuille de papier
comportant 30 carreaux, chacun représentant un espace destiné à recevoir 30
signatures des maîtres Tai Ji et Qi Gong imprimés avec un tampon de bois gravé. Les instructeurs de Tai Ji et de Qi Gong
étaient installés dans tous les parcs, offrant des consultations gratuites au
public. Après chaque séance, le maître tamponnait la carte du participant qui
pouvait retourner à l’hôpital une fois celle-ci rempli des 30 tampons
successifs. La crise de la santé publique a été résolue en très peu de temps.
C’est la raison pour laquelle, dans les années 1970, des millions de personnes
pratiquaient le Tai Ji Quan et le Qi Gong dans les parcs publics en Chine. En 1978, on a entrepris, à Beijing et à
Shanghai, des recherches importantes sur le Qi Gong en utilisant des techniques
et un équipement modernes. En 1998, plusieurs bases expérimentales furent établies
à Beijing, Nanjing et Guangzhou dans le but d’effectuer des recherches
spécifiques sur le potentiel énergétique de la pratique du Qi Gong qui était
appliqué, à cette époque, à la médecine, la physique nucléaire, l’agriculture,
l’ingénierie et le sport. Ces travaux ont donnés des résultats encourageant
dans chacun de ces domaines. Le gouvernement chinois s’intéressait très
sérieusement au développement du Qi Gong en qui il voyait une méthode médicale
viable et efficace. Mais, en 1999, la politique gouvernementale
a radicalement changé. En raison des mésaventures politiques du Falun Gong, une
organisation fanatique de « Qi
Gong », le pouvoir chinois a imposé un arrêt brutal à toutes les pratiques
de Qi Gong. Au beau milieu de la nuit, des gardes armés ont pénétrés dans tous
les collèges, laboratoires et cliniques de Qi Gong, ont réquisitionné tous les
équipements scientifiques, puis ont condamnés les portes avec des chaînes et
cadenas. Certains docteurs et maître en Qi Gong ont été mis en garde en vue et
interrogés et plusieurs établissements dans l’ensemble du pays ont été fermés.
Tous les groupes pratiquant le Qi Gong ont été démantelés et on a même dispersé
ceux qui s’entraînaient dans les parcs publics, arrêtant tous les instructeurs
pour les questionner. En 2004, seules deux organisations de Qi
Gong médical sont reconnues par la république populaire de Chine et autorisées
à travailler dans les hôpitaux et les cliniques institués par le
gouvernement : l’Association nationale de Qi Gong médical de Chine et l’Institut international
de Qi Gong médical. |
- Accueil
- Introduction
- Prestations
- Domaines d'applications
- Heures d'ouvertures
- Me contacter
- Qi Gong Médical - Wai Qi
- Qi Gong Liao Fa
- Massage Tui Na
- Massothérapie énergétique spirituelle
- Massage des Cent Esprits
- Massage Song Jing
- Massage Qì Nèi Zàng
- Lithothérapie
- Taiji Qi Gong
- Cours de Qi Gong
- Voyance
- Formations
- Liens utiles
- Photos
- Mon blog
- Accueil
- Introduction
- Prestations
- Domaines d'applications
- Heures d'ouvertures
- Me contacter
- Qi Gong Médical - Wai Qi
- Qi Gong Liao Fa
- Massage Tui Na
- Massothérapie énergétique spirituelle
- Massage des Cent Esprits
- Massage Song Jing
- Massage Qì Nèi Zàng
- Lithothérapie
- Taiji Qi Gong
- Cours de Qi Gong
- Voyance
- Formations
- Liens utiles
- Photos
- Mon blog
/